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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 16:36

C’est avec une grande tristesse que la CFDT apprend la mort de Nelson Mandela.

Il y a 23 ans, lors de sa libération, la CFDT disait qu’il était « la voix de la conscience humaine ».  Cette voix s’est éteinte. Nous nous inclinons avec respect devant l’homme et son combat contre l’apartheid et pour la réconciliation.

Peu d’hommes ont si profondément et si universellement marqué notre monde contemporain.

L’engagement de la CFDT pour la démocratie, poursuivre le combat pour le respect de la personne humaine et de la solidarité sont le moyen de lui rendre dignement hommage.

TÉLÉCHARGEMENT DE FICHIERS
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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 10:43

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Quand on aborde le travail du dimanche, surgissent moult considérations : respect du droit, conciliation des temps de vie, souhaits des consommateurs, attractivité des territoires… Mais c’est sur l’aspiration des salariés du commerce que la CFDT a choisi de s’appuyer pour porter ses revendications. Ces dernières semaines, une enquête nationale a été menée auprès de 1 834 salariés de la branche, dont 64 % ont déjà travaillé le dimanche. Acte volontaire ? Pas sûr : selon les salariés interrogés, le travail du dimanche « doit rester exceptionnel », 68 % en « refusant le principe, même en cas de négociation dans l’entreprise ». Quant aux 32 % restants, ils seraient prêts à travailler le dimanche à condition d’obtenir une contrepartie financière (93 %) ou un temps de récupération (36 %). « Les salaires et les conditions de travail restent des préoccupations majeures. Le fait que 88 % des enquêtés touchent un salaire inférieur à 1 500 euros nets et que 27 % soient à temps partiel (dont 49 % imposé) expliquent cette forte exigence de contreparties », analyse la Confédération.
Le volontariat… pas si simple
La question du volontariat, souvent mise en avant par la direction pour justifier l’ouverture du dimanche, est cruciale. S’il est jugé possible par 73% des salariés interrogés, le manque d’effectifs nécessaires à sa mise en place est pointé par 41 % des sondés. 27 % évoquent tout de même un volontariat impossible du fait d’un « dialogue social dégradé dans l’entreprise ».
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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 10:36

 

 

Pour la CFDT, l’éducation est l’affaire de tous. Parce que l’école porte la promesse d’émancipation des individus et de lutte contre les inégalités, le débat sur les rythmes scolaires ne doit pas être abandonné aux visions caricaturales et aux calculs partisans.

 

 

Une approche globale des différents temps de l’enfant et de leur complémentarité doit permettre de mieux prendre en compte les besoins sociaux, et en particulier ceux des femmes qui travaillent. La prise en charge collective des activités périscolaires doit aussi faciliter l’accès aux pratiques culturelles, sportives, artistiques dont certaines familles sont aujourd’hui éloignées. Des journées plus courtes et une semaine plus régulière sont surtout un des facteurs de la réussite scolaire des élèves, en particulier de ceux qui sont aujourd’hui les plus en difficulté.


Pour réussir la réforme des rythmes scolaires, il faut enfin, assurer la continuité éducative, fédérer les différents acteurs plutôt que d’opposer les différentes catégories de personnels. Enfin la CFDT rappelle que c’est par le dialogue social que l’on peut concilier une réforme dans l’intérêt des élèves et le progrès social pour les personnels.

 

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 11:07

ordre du jour:

 

POINT 1: Adotion du procès verbal du CTP du 18 JUIN 2013

 

POINT 2: Créations de postes au sein du service Bâtiment

 

POINT 3: Création du service Evaluation et Organisation

 

POINT 4: Modifications des organigrammes du service Voierie/Environnement et du service des

 

affaires générales.

 

POINT 5: Information sur les sélections professionnelles prévues par la loi 2012-347 du 12 mars 2012

 

POINT 6: Questions diverses

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 11:28

 

 

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La fédération Interco-CFDT tiendra son 12eme congrès à Evian-les-Bains du 24 au 28 juin 2013 autour du slogan "Une fédération engagée pour un pacte social à renouveler".

Du 24 au 28 juin 2013, la fédération Interco CFDT tiendra son XIIème congrès au Palais des festivités à Evian.
Plus de 400 délégués représentants 106 syndicats CFDT venus de tous les territoires sont invités à réfléchir et débattre du  projet de service public dans lequel ils veulent s’engager  « pour un pacte social à renouveler ».
 
De nombreux  invités viendront enrichir ces débats :
 
Mardi 25 juin (matin) : Laurent Berger, secrétaire général de la confédération CFDT et Rosa Pavanelli secrétaire générale de l’Internationale des services publics (ISP).
 
Jeudi  27 juin  (après-midi) : Table ronde  « démocratie sociale » avec Bernard Derosier ancien président du CSFPT /  Bernard Vivier - Institut Supérieur du Travail / Henri Rouilleaut - ancien directeur de cabinet de P. Beregovoy et auteur de "où va la démocratie sociale?" / Yves Letourneux, secrétaire national Interco-CFDT. 

Carola Fischbach-Pyttel ,secrétaire générale de la Fédération Européenne des Services Publics (FESP)  interviendra à l'issue de la table ronde/
  
Vendredi 28 juin (matin) : Brigitte Jumel, secrétaire de l’UFFA – CFDT (Fonctions publiques)

Points presse ( palais des festivités )
Mardi 25 juin à 12h00 - Flash Mob « cartons rouges  à…. »

Jeudi 27 juin à 18h00  - Conférence de presse

 

 



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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 11:22

 

 

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publié le 14/06/2013 à 10H17 par Olivier Mourot

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Après la publication le 12 juin des décrets réformant la filière sociale territoriale, une délégation de la fédération Interco CFDT a été reçue le jeudi 13 juin à 14h par le cabinet de Marylise Lebranchu. Les échanges portaient sur: - La rétroactivité, au 1er janvier 2013, des décrets publiés le 12 juin 2013 - La reconnaissance des diplômes du travail social – AS, ES , CESF, EJE au Niveau II Français - La classification en Catégorie A des métiers du social : AS, ES , CESF, EJE.

Après la sortie des décrets réformant la filière sociale territoriale intervenue à la veille de la « gueulante » - mobilisation programmée pour le lendemain des travailleurs sociaux -, nous avons donc levé les préavis de grève et de mobilisation. Nous considérions que le prinicpal objet de cette mobilisation était atteint: l'accélération de la publication des décrets réformant cette filière. Mais dans le cadre de cette action, nous avions demandé une audience auprès de la Ministre de la  Fonction Publique. Une délégation de la Fédération INTERCO – Yves Letourneux –Isabelle Rault -Michel Leclerc- a donc été reçue le jeudi 13 à 14 heures par Mr Lacoste – Conseiller Social auprès de la Ministre de la Fonction Publique.

La délégation a défendu et argumenté ces 3 revendications :

La rétroactivité, au 1er janvier 2013, des décrets publiés le 12 juin 2013,
La reconnaissance des diplômes du travail social – AS, ES , CESF, EJE au Niveau II Français,
La classification en Catégorie A des métiers du social : AS, ES , CESF, EJE.

Le Conseiller a reconnu le bien fondé de nos 3 revendications :

-       sur la rétroactivité il s’est engagé a nous donner une réponse sur le support législatif qui la permettrait, fin juin.

-       sur la reconnaissance des diplômes au niveau II, le Ministère de la Fonction Publique y est favorable, mais cela nécessite un travail avec le Ministère de l’Enseignement supérieur. Ce dossier pourrait aboutir à l’occasion des Assises du Travail Social prévues en 2014.

-       sur la Catégorie A : le travail devrait être engagé dans le cadre de la refonte des grilles de la Fonction Publique qui s’ouvrira en septembre 2013.

A suivre…        

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 11:19
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Seuls les enseignants semblent concernés par la réforme des rythmes scolaires alors que c'est la journée de l'enfant qui va changer et avec elle, celle de tous ceux qui interviennent auprès de lui.

 Réforme des rythmes scolaires : l’élève l’enfant morcelé

 

Alors que le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon bataille depuis le 12 novembre avec les syndicats enseignants pour mettre en place sa réforme des rythmes scolaires qui doit entrer en application progressivement à partir de la rentrée 2013, les élus locaux s’émeuvent de la nouvelle responsabilité qui leur échoira.

Les attendus de la réforme avaient pourtant fait consensus cet été. Dans l’intérêt de l’enfant (certains disent l’élève) tous s’étaient accordés sur la nécessité d'une journée d'école plus courte, d'une semaine continue et d'une année scolaire plus équilibrée – le tout pour favoriser les apprentissages. Fort bien.

Arrivés au stade de la mise en œuvre,  il n’en va plus de même. Si le ministre a confirmé que l’école ne libèrerait les enfants qu’à 16h30 comme aujourd’hui et qu’ils auraient classe désormais durant trois heures le mercredi matin, pour le reste le plus grand flou subsiste.

On apprend finalement que la journée scolaire proprement dite ne serait raccourcie que de 45 minutes.  Elle s’achèvera à 15h45. Il faut être clairs, l’intérêt de l’élève  l’enfant n’a plus rien à y voir. Il s’agit ni plus ni moins que de la traduction comptable de l’intérêt bien compris (par leurs organisations syndicales) des enseignants auxquels on demandera 3 heures de présence le mercredi matin en échange de 4 fois 45 minutes les autres jours.

C’est que les enseignants, un temps sollicités pour prendre en charge les élèves enfants durant ces 45 minutes mais sans être rétribués davantage ont crié au loup (d’où le flou[1]))

Les élus locaux à leur tour qui n’admettent pas que s’impose une nouvelle fois à eux, le financement de mesures décidées par l’État lequel, dans le même temps, pointe du doigt l’inflation de leurs effectifs et de leurs budgets sont montés au créneau obtenant, à l’occcasion du salon des maires, un étalement de la réforme jusqu’en 2014 et, pour les plus volontaristes, une participation financière de l’Etat à la mise en œuvre des activités péri-scolaires.

Tout irait donc pour le mieux.
Voir !

Car les territoriaux (qui n’ont évidemment pas leur mot à dire dans l’opération) – notamment ceux qui ont à faire avec des élèves enfants – les personnels d’animation par exemple, pourraient faire valoir que 45 minutes pour mettre en place et mener une vraie activité, installation,déplacements, rangement inclus, outre des locaux adaptés, du matériel en conséquence, des personnels formés, nécessite également du TEMPS !  Vingt ans de centres de loisirs, je sais de quoi je parle et je pense que les personnels des filières sportives et culturelles peuvent en dire autant.

D’autant que tous ces personnels seront amenés à intervenir selon des modalités propres à l’intervention en milieu scolaire fort éloignées des normes d’encadrement d’un centre de loisirs et pour le coup, hors la présence des enseignants. Par là même, ce sont eux qui devront assurer l’interface entre l’école et les parents puisque les enseignants auront quitté la classe hormis peut-être ceux qui seraient rétribués par la collectivité pour assurer l’aide aux devoirs.

Bonjour la responsabilité !

Et puis évidemment, personne ne s’est posé la question du mercredi après-midi où se concentreront les séances de KT, des clubs sportifs, de l’école de musique..  enfin, pour ceux qui peuvent et quelles conséquences sur l’emploi des animateurs ?

Oui les élèves enfants méritent bien que les adultes consentent des efforts pour leur rendre la vie plus vivable. Mais leur vie n’est pas que scolaire. D’où vient que les seuls professionnels consultés soient les enseignants ? Pourquoi faut-il toujours qu’on découpe les enfants en morceaux ?

Un élément de réponse m’avait déjà été fourni il y a maintenant de nombreuses années lorsque simple animateur, j’entretenais une directrice d’une école primaire du projet éducatif du centre de loisirs. « Mais vous n’êtes qu’un pion ! » m’avait-elle jeté en me tournant le dos.

 
Olivier Mourot

[1][ Désolé, pas pu m’enpêcher.

 

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 10:46
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Le 12eme congrès de la fédération nationale Interco-CFDT s'est tenu du 24 au 28 juin 2013 à Evian (74) sous le thème "Une fédération engagée pour un pacte social à renouveler".

Le 12eme congrès de la fédération nationale Interco-CFDT s'est tenu du 24 au 28 juin 2013 à Evian (74).

Au terme de ces 5 journées de débats où les textes présentés ont reçu un large assentiment des délégués des 107 syndicats présents ou représentés, le secrétariat national a été renouvelé ainsi que le conseil fédéral où 21 nouveaux conseillers ont été élus (sur 28). Marie-Odile Esch est reconduite dans ses fonctions de secrétaire générale pour 4 ans.

Votes sur les textes

Rapport d'activité approuvé par 87,65% des mandats
Rapport financier approuvé par 89,28% des mandats
Résolution générale d'orientation approuvée par 90,71% des mandats

Votes sur les amendements à la résolution d'orientation

Amendement N°1 rejeté à 73,5%
Amendement N°2 rejeté à 73,5%
Amendement N°3 rejeté à 89%
Amendement N°4 rejeté à 90,32%
Amendement N°5 rejeté à 59,73% 

Election du Secrétariat National

Marie-Odile ESCH - Secrétaire générale
Yves LETOURNEUX - Secrétaire Général Adjoint
Ludivine JALINIERE - Trésorière
Christine MARCHETTI - Syndicalisation et développement
Jean-Claude LENAY
Yves SIMENEL
Claire LE CALONNEC
José PORCEDDU
Didier SZLIWKA

 

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 10:44
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Compte-rendu du CSFPT du 3 juillet 2013

Compte-rendu du CSFPT du 3 juillet 2013

Le quorum n’ayant pas été atteint lors du précédent CSFPT, nous avions deux séances consécutives.

La première séance avait pour objet le temps de travail des sapeurs-pompiers, la seconde, l’examen du texte  relatif à  la déontologie  et aux droits et obligations des fonctionnaires.

La CFDT a voté  contre le premier projet de décret, affirmant son opposition sur la méthode et sur le fond parce que d’une part, ce texte  maintient le régime d’équivalence pour les sapeurs pompiers professionnels[1]  et  que  d’autre part,  l’aménagement du  temps de travail  touche  transversalement d’autres filières. Sur le second texte, relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires, la CFDT n’a pas pris   part au vote, rappelant  qu’elle n’avait pas souhaité cette consultation du CSFPT qui faisait « doublon » avec celle du Conseil commun où toutes les organisations syndicales peuvent s’exprimer sur leurs positions. De surcroît,  cela entraîne des déplacements qui n’ont pas lieu d’être et bien sûr un surcoût financier.

En préambule, le président nous a lu le courrier qu’il a adressé au rédacteur chef du Point au sujet d’un article paru le 27 juin dernier (n°2128) consacré aux fonctionnaires et intitulé « Mais où se cachent les fonctionnaires ? »

Quelques extraits :

« Je rencontre une immense majorités d’agents dévoués, compétents et souvent passionnés par leurs missions. Ils ne se cachent pas, mais ils font leur travail discrètement. »

« dans le contexte de crise actuelle, les services publics et les fonctionnaires des trois fonctions publiques contribuent fortement à la cohésion sociale de notre pays et sont les premiers amortisseurs de cette crise. »

« dossier exclusivement à charge contre le secteur public, alors même qu’il était possible de montrer les évolutions réalisées dans la gestion, le pilotage et l’organisation des fonctions publiques, évolutions qui vont totalement à l’encontre de la thèse que vous développez. »

Projet de décret portant modification du décret n°2001-1382 du 31 décembre 2001 relatif au temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels

Les organisations syndicales sont intervenues sur le fonctionnement des instances. Toutes regrettent l’importance donnée  par le gouvernement à la CNSIS, ce qui s’est  traduit notamment par le fait que  ce dernier  a déposé  en son nom  un amendement défendu  par  la CNSIS qui a  été intégré au texte. Il est devenu un amendement du gouvernement non soumis à un avis du CSFPT. Cet amendement pris le 27 juin 2013 reporte de 18 mois la mise en œuvre du décret pour les sapeurs-pompiers logés.

La CFDT a partagé sans réserve l’expression de la CGT sur  le rôle des instances et  rappelé son désaccord sur la méthode utilisée. La représentativité au sein de la CNSIS est différente de la représentativité au sein du CSFPT, notamment en ce qui concerne les organisations syndicales. Seul le CSFPT peut donner un avis sur les textes. Ce décret est imposé pour éviter des sanctions financières de l’Union Européenne. C’est un décret a minima. La CFDT affirme son opposition au régime d’équivalence et menace de faire des recours. Les pompiers sont des travailleurs comme les autres. Ce décret est vu dans l’urgence alors qu’il aurait pu être discuté depuis longtemps.

M. Leroy, président de la FS4 rappelle qu’un calendrier des réunions est établi annuellement. L’absence des élus est due à la modification du calendrier des réunions.  Il regrette le déplacement inutile des délégués alors que la DGAFP était informée de cette absence.

La DGCL rappelle la procédure des demandes d’avis et l’articulation entre les commissions.

Quand plusieurs instances consultatives sont sollicitées, l’avis est pris simultanément. Quand plusieurs organismes sont concernés, la consultation se fait en série et le CSFPT est consulté en dernier.

Concernant l’amendement présenté par la CNSIS, le gouvernement s’y est rallié. L’organisation est hiérarchisée et permet de respecter les prérogatives du CSFPT. Pour des problèmes de calendrier, les saisines ont été faites ensemble mais c’est bien le CSFPT qui se prononce en dernier.

Pour la CFDT, le gouvernement doit respecter les lieux qui émettent les avis et ne doit pas faire une lecture uniquement juridique. Elle est en désaccord sur la consultation des deux instances. C’est un gâchis financier.

12 amendements ont été déposés par les organisations syndicales. Le gouvernement a émis un avis défavorable sur l’ensemble des amendements.

Les deux premiers et  le  4ème amendement de la CGT visaient à modifier l’article 1 du décret n°2001-1382. Celui-ci n’était pas à l’ordre du jour mais était partie prenante de la discussion sur le projet de décret en ce qu’il fait référence au temps de travail des sapeurs-pompiers.

Une discussion a eu lieu sur la recevabilité de ces amendements.

La CFDT a indiqué que rien n’interdisait la modification d’un décret même si celui-ci n’était pas à l’ordre du jour. Cela s’est déjà fait dans le passé.

Pour la CFTC, les amendements sont irrecevables.

Le gouvernement décide de maintenir l’examen des amendements et de demander un avis.

Vote :   Pour : CGT, CFDT

                Contre : élus (sauf 2), UNSA

                Abstention : 2 élus, FA-FPT

FO et CFTC ne participent pas au vote

La CFDT retire le 3ème amendement. Il était présenté dans le même contexte que les deux premiers.

Le 5ème amendement déposé par la CGT visait à remplacer la durée semestrielle du temps de travail des sapeurs-pompiers par une durée hebdomadaire maximale telle que prévue par la législation du temps de travail.

Vote :   Pour : CGT, CFDT

                Contre : élus (sauf 2), FO, CFTC, UNSA

                Abstention : 2 élus

Le 6ème amendement de FA-FPT visait à fixer une durée maximale de 528 heures sur chaque période de 12 semaines consécutives pour respecter la directive européenne et la réglementation du temps de travail dans la FPT.

Vote :   Pour : CGT, CFDT, FA-FPT

                Contre : élus (sauf 2), FO, CFTC, UNSA

                Abstention : 2 élus

Le 7ème amendement de la CFDT visait à proposer une organisation du temps de travail en cycles de 12 semaines sur la base de 44 h de travail hebdomadaire au maximum heures supplémentaires comprises.

Vote :   Pour : CFDT, CGT, FA-FPT

                Contre : élus (sauf 2), FO, CFTC, UNSA

                Abstention : 2 élus

Le 8ème amendement de FA-FPT visait à majorer la durée annuelle du temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels logés tout en respectant les bornes minimales et maximales de 1607 heures et 2068 heures et 528 sur chaque période de 12 semaines consécutives.

Vote :   Pour : FA-FPT, CFDT, CGT

                Contre : élus (sauf 2), FO, CFTC, UNSA

                Abstention : 2 élus

La CFDT retire son 9ème amendement.

Le 10ème amendement de la CFDT visait aussi à modifier le décret n°2001-1382 qui n’était pas à l’ordre du jour. Il s’agissait d’ajouter un article pour préciser que l’article 1 du décret visé est applicable aux sapeurs-pompiers.

Vote :   Pour : CFDT, FA-FPT, CGT

                Contre : élus,

                FO et CFTC ne participent pas au vote

Vote sur l’ensemble du texte : Contre : les organisations syndicales

                                                Abstention : les élus

Un vœu a été déposé par les formations spécialisées n°3 et 4.

«  Le collège des organisations syndicales des formations spécialisées n°3 et 4 demande que l’impact des mesures proposées par l’article 3 du présent décret fasse l’objet d’une évaluation et de propositions à travers une auto-saisine de la part de la formation spécialisée n°4 du CSFPT en charge notamment des conditions de travail et amélioration du service public territorial. »

Vote :   Pour : élus, CGT, CFDT, FA-FPT

                Contre : UNSA

                Abstention : FO, CFTC

FO précise qu’elle souhaite des négociations et non un groupe de travail.

 

Avant-projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires

La DGAFP précise que beaucoup d’amendements proposés  par les organisations syndicales ont été intégrés dans le projet de texte.

Seul l’article 21 du projet de loi concernait le CSFPT et spécifiquement les employeurs puisqu’il s’agit de la représentation équilibrée « femmes-hommes » des employeurs dans les instances consultatives de la fonction publique. La réforme s’appliquera dès le renouvellement général de 2014.

Vote : Pour : élus, FA-FPT, UNSA, CFTC

                Abstention : FO

La CGT et la CFDT ne participent pas au vote.


[1] qui ne sont pas des travailleurs différents des autres !

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 17:50
Travail social: la CFDT Interco a été reçue par le conseiller social de Marylise Lebranchu

publié le 14/06/2013 à 10H17 par Olivier Mourot

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Après la publication le 12 juin des décrets réformant la filière sociale territoriale, une délégation de la fédération Interco CFDT a été reçue le jeudi 13 juin à 14h par le cabinet de Marylise Lebranchu. Les échanges portaient sur: - La rétroactivité, au 1er janvier 2013, des décrets publiés le 12 juin 2013 - La reconnaissance des diplômes du travail social – AS, ES , CESF, EJE au Niveau II Français - La classification en Catégorie A des métiers du social : AS, ES , CESF, EJE.

Après la sortie des décrets réformant la filière sociale territoriale intervenue à la veille de la « gueulante » - mobilisation programmée pour le lendemain des travailleurs sociaux -, nous avons donc levé les préavis de grève et de mobilisation. Nous considérions que le prinicpal objet de cette mobilisation était atteint: l'accélération de la publication des décrets réformant cette filière. Mais dans le cadre de cette action, nous avions demandé une audience auprès de la Ministre de la  Fonction Publique. Une délégation de la Fédération INTERCO – Yves Letourneux –Isabelle Rault -Michel Leclerc- a donc été reçue le jeudi 13 à 14 heures par Mr Lacoste – Conseiller Social auprès de la Ministre de la Fonction Publique.

La délégation a défendu et argumenté ces 3 revendications :

La rétroactivité, au 1er janvier 2013, des décrets publiés le 12 juin 2013,
La reconnaissance des diplômes du travail social – AS, ES , CESF, EJE au Niveau II Français,
La classification en Catégorie A des métiers du social : AS, ES , CESF, EJE.

Le Conseiller a reconnu le bien fondé de nos 3 revendications :

-       sur la rétroactivité il s’est engagé a nous donner une réponse sur le support législatif qui la permettrait, fin juin.

-       sur la reconnaissance des diplômes au niveau II, le Ministère de la Fonction Publique y est favorable, mais cela nécessite un travail avec le Ministère de l’Enseignement supérieur. Ce dossier pourrait aboutir à l’occasion des Assises du Travail Social prévues en 2014.

-       sur la Catégorie A : le travail devrait être engagé dans le cadre de la refonte des grilles de la Fonction Publique qui s’ouvrira en septembre 2013.

A suivre…        

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